Sentier des Charbonnières

Cette boucle thématique permet de découvrir la vie des charbonniers. Des panneaux d’interprétation vous aideront dans votre recherche d’informations tout au long du cheminement.

Les charbonnières... toute une histoire !

Le chêne vert, ici appelé « yeuse », est abondant sur les calcaires chauds et peu profonds de l’aire méditerranéenne.
Pendant de longs siècles, après que son écorce ait été levée à destination des moulins à tan approvisionnant les tanneries, l’arbre fut coupé et son bois utilisé en vert pour la confection de charbon de bois.

Grâce à son fort pouvoir calorifique, il faisait merveille dans les potagers et les braseros notamment. Pour ce faire, le charbonnier édifiait une savante meule de rondins au milieu d’une clairière défrichée, sur le bord de laquelle il avait construit une petite cabane en pierres sèches.

Celle-ci s’ouvrait sur l’aire de charbonnage pour une meilleure surveillance. Tout son art résidait, en effet, à diriger la cuisson, aérant ou couvrant la meule : elle ne devait ni s’enflammer, ni se consumer trop vite pour obtenir un produit de qualité. Alors, le charbon sonnait clair. Il pouvait le livrer en sac, allant jusqu’à Montpellier.

Plus récemment, lorsque la demande en charbon de bois devint très importante, on utilisa des marmites en fer pour la combustion. De nombreuses charbonnières demeurent dans les taillis. Les cabanes sont éboulées et le plus souvent happées par la végétation depuis leur abandon au milieu du XXe siècle. Le sol en conserve toutefois les traces sous la forme de terre noircie sur laquelle rien ne pousse.

À l'ombre des pins...

Juste après une piste DFCI, à gauche, quitter la route par une piste à droite, sous les pins.

Longer un champ par la droite et, quelques mètres plus loin, laisser le chemin principal pour prendre à gauche le deuxième sentier. Il serpente dans un bois et atteint une piste, l’emprunter à droite. 

Poursuivre tout droit sur environ 200 m...

... puis quitter la piste pour un sentier sinueux, à gauche, en sous-bois. Atteindre un croisement. Monter à gauche dans le bois de Mounié. Plus loin, atteindre une intersection, monter à droite.

À gauche ou à droite ?

Possibilité d’emprunter une variante courte du circuit (5,5 km, 2 h) : à gauche, passer devant une charbonnière (panneau thématique) et continuer sur 20 m pour retrouver le circuit principal.

Poursuivre la montée, passer devant un lapiaz (érosion superficielle de certaines roches calcaires, présentant un ensemble de rainures profondes séparées par des arêtes aiguës), puis une charbonnière. Se diriger à gauche et monter jusqu’à une zone dégagée.

Panorama sur le Pic Saint-Loup.

Accès à un point de vue (50 m) : monter à droite (point de vue sur la plaine, le Pic Saint-Loup, le château de Montferrand, le plateau de l’Hortus), puis revenir sur ses pas.

Descendre le sentier (descente raide) sur une centaine de mètres. Tourner à droite, serpenter dans le sous-bois jusqu'à une charbonnière (laissée dans son état naturel). Descendre et retrouver un sentier plus large.

Les charbonnières.

Accès à une charbonnière (200 m) : contourner le four par la gauche et, à gauche, suivre le sentier jusqu’à la dernière charbonnière, puis revenir sur ses pas.

En contrebas du four à chaux, à droite, poursuivre par le sentier qui serpente et descend au milieu de la garrigue pour rejoindre la piste.
À droite, rejoindre le point de départ par le même itinéraire qu’à l’aller. 

Pour en découvrir encore +